LES DEUX VOIES POUR L'HOMME | 23è PAROLE | 8
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Je me dis alors, « cette torche fait mon malheur » et furieux , et je la jetai à terre.

En la brisant se fut comme si j'avais allumé une lumière qui éclaira le monde entier. La

réalité de toute chose devint apparente. Je vis alors que le pont était une grande route

traversant une vaste plaine et que l'immense tombe à ma droite était en faite de

magnifiques jardins tout verts où une réunion d'adoration , de service, d'amitié et

d'invocation se tenait sous la direction d'hommes lumineux. Quant aux abîmes que j'avais

imaginés à ma gauche, c'était une somptueuse salle de festin,une plaisante avenue, une

place de détente située au pied de très belles montagnes toutes en fleurs.

Je réalisai aussi que les créatures que j'avais prises pour des betes monstrueuses

étaient des animaux domestiques, des chameaux , des boeufs ,des moutons et des chèvres.

« Dieu soit loué pour la lumière de la foi » dis-je,et je récitai le verset suivat : «

Dieu est allié des croyants,il les tire des ténèbres à la lumière »

Dans la vision que j'avais eue, les deux montagnes sont le commencement et la fin de la

vie,c'est-à-dire ,le monde d'ici-bas et le monde intermédiaire. Le pont est le chemin de

la vie,à ma droite c'était le passé et à ma gauche, le futur.

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