LE SIGNE SUPRÊME | 7é RAYON | 107
(1-118)
Je suis un ami et serviteur de lui. J’ai fait fièrement son service, Pendant tout mon service, je n’ai été témoin de rien autre que sa vertu. Plus de cent mille copies du Risalé-i Nur et des centaines de milliers de disciples purs de Nur qui ont sauvé leur foi en lisant ses traités, peuvent témoigner qu’il est exemple d’humilité parfaite. Mon maître béni se considère lui aussi un disciple de Risalé-i Nur comme nous. Ceci peut être facilement vu dans plusieurs de ses lettres qui sont en votre possession : On peut le voir particulièrement dans Le Traité de la Sincérité qui est inclus dans la Collection d’Éclats (Lem’alar). Dans ses lettres, à maintes reprises, il dit que : “Les vérités éternelles comme le soleil et comme les diamants, ne peuvent pas êtres construite sur les personnes passagères ; et les personnes passagères n’ont pas raison de revendiquer ces vérités précieuses. ’’ La vérité étant ainsi, prétendre qu’il est fier, ce serait absurde. Si vous lirez soigneusement tous ses traités et letters, vous aurez une conviction certaine que cet érudit de notre ère est un savant de l’Islam et un sauveur de foi qu’on n’a pas vu un pareil depuis des siecles. Et contre la mécréance et le communisme, il est un patriote bien plus utile qu’une armée, pour le pays et pour la nation. Je regrette bien que je n’aie pas été encore plus avant le disciple d’une telle oeuvre et d’un tel auteur.
Le tribunal respecté! Avec une idée d’exécuter un service sacré pour la nation et que les enfants de cette patrie puissent profiter du Risalé-i Nur comme moi, j’ai imprimé à Eskısehir le Traité du Guide Pour la Jeunesse par une autorisation officielle. Nous vous demandons: Comment ce traitement sévère est-il contraire à la justice, en raison de service du Risale-i Nur et de la foi d’un pauvre comme moi ? Le Risalé-i Nur qui est une interprétation vraie et irréfutable du Coran; son service ne devrait-il pas être accueilli avec félicitation et appréciation, et ne devrait-il pas être encouragé?
Je demande de votre tribunal que vous rendiez la décision d’acquittement pour le Risalé-i Nur qui est la nourriture de nos esprits, le moyen de notre salut et la clef de notre bonheur éternel. Et, si les circonstances dont j’ai mentionné et énumérés au-dessus une partie d’elles, constituent un crime à vos yeux, j’accepterai avec le consentement total la peine la plus dure que vous infligerez.
1948
CEYLAN ÇALISKAN
Détenu dans la prison d’AFYON
Pas d'audio