TRAITÉ À L'USAGE DES MALADES | 25è ÉCLAIR | 16
(1-38)
Oui, s'occuper des malades procure récompense pour les gens de foi. Demander aux malades de leurs nouvelles, leur rendre visite -mais à con¬dition de ne pas les ennuyer- cela fait partie de la Noble Sunna, c'est une expiation des péchés. Il y a dans le Hadith: "Demandez les prières des malades; leurs prières sont acceptées." Surtout, si le malade fait partie des proches parents, en particulier si c'est le père ou la mère, les servir est une importante adoration et une très bonne action. Satisfaire le coeur des malades et les soulager, cela a la valeur d'une importante aumône. Heureux soient les enfants qui, en satisfaisant les cœurs de leurs père et mère au temps de leur maladie où leurs cœurs sont tristes, gagnent leurs bonnes prières. Oui, face à la tendresse de ses père et mère, qui est une vérité très estimée dans la vie sociale, même les anges applaudissent en disant: "Ainsi l'a voulu Dieu, que cela soit béni!" devant la vision de si louables vertus, qui montrent la bonne attitude, la hauteur de l'humanité de ce bon enfant-là qui réplique avec le parfait respect et la tendresse propre à l'enfant au moment de leurs maladies. Oui, ce qui ra¬mènera à rien la souffrance de la maladie, ce
sont les plaisirs qui viennent de la tendresse, de la pitié et de la compassion.
L'acceptation de la prière du malade est une question importante. Je priais depuis trente ou quarante ans pour la guérison d'une maladie nommée rhumatisme articulaire. J'ai compris que la maladie est donnée pour la prière et qu'elle devient elle-même la prière; c'est-à-dire, comme la prière n'annule pas la prière, j'ai com¬pris que le résultat de la prière est pour l'au-delà; (Note) quant à la maladie, elle est une sorte de prière, en comprenant son impuissance avec la maladie, le malade se réfugie auprès de la cour divine. C'est pourquoi bien que je fasse la prière de guérison depuis trente ans, comme ma prière n'est pas acceptée apparemment, il ne m'est pas venu à 1' esprit d'abandonner la prière. Car, la maladie est le temps de la prière; la guérison n'est pas le résultat de la prière. Sans doute, si l'Etre Absolu, le Sage et le
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(Note) Oui, bien qu'une partie des maladies soit la cause de l'existence de la prière; si la prière cause l'inexistence de la maladie, la suppression de celle-ci risque de mettre fin à la prière, ce qui ne doit pas être.
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