Il leur enseigne la glorification propre aux minéraux. En les mouvant et en les em¬ployant, Il donne aux minéraux le rang de la vie végétale.
En les mouvant et en les employant comme éléments nutritifs, Il gratifie les végé¬taux du degré subtil de la vie animale. Puis en employant les cellules animales, Il les élève, par voie alimentaire, au rang de la vie hu¬maine. Puis en purifiant les cellules du corps humain par filtrations successives et en les affinant, Il les promeut aux places les plus délicates et les plus subtiles du cerveau et du cœur.
Les mouvements des particules ne sont pas absurdes : elles sont dépêchées vers une sorte de perfection qui leur est propre.
Troisièmement, parmi les particules des corps animés, certaines comme celles des noyaux et des graines reçoivent une telle lu¬mière, une telle subtilité et une telle qualité qu'elles sont comme l'âme et le souverain des autres particules et de cet énorme arbre que nous voyons là, par exemple.
Si certaines cellules, parmi toutes celles d'un arbre formidable, s'élèvent à ce rang, cela est dû au fait qu'elles parcourent de nombreux cycles tout au long de la vie de cet arbre et qu'elles y remplissent des fonctions délicates.
Chaque cellule acquiert ainsi subtilité, lumière, rang et entraînement pour le compte et l'honneur des Noms qui, sur le commande¬ment du sage Artiste, se manifestent en elle selon ses diverses activités liées à ses fonc¬tions naturelles.
■ En conclusion :
Puisque le sage Artiste définit pour cha¬que chose un point de perfection et une évolu¬tion appropriés du niveau d'existence, qu'il donne à cette chose une prédisposition à s'efforcer d'atteindre ce point de perfection et l'y conduit _ cette loi de la Souveraineté est en vigueur chez tous les végétaux, tous les ani¬maux mais aussi chez tous les êtres animés_, que c'est pour cela qu'il promeut la simple terre au rang de diamant et d'essence supé¬rieure - cette vérité signale une très importante « loi de souveraineté » ; puisque ce Créateur généreux donne un mince plaisir comme salaire aux animaux qu'il