TRAITÉ À L'USAGE DES MALADES | 25è ÉCLAIR | 12
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c'est-à-dire: "Si vous n'aviez pas la prière, quelle importance auriez-vous?". Avec le mys¬tère du verset, comme une des causes de l'im¬ploration et de la supplication sincères qui sont la sagesse de la création de l'homme et la raison de sa valeur est la maladie, il y a la maladie et de ce point de vue, il faut remercier Dieu, au lieu de se plaindre et après avoir obtenu le rétablissement, il ne faut pas fermer la vanne de l'imploration que la maladie avait ouverte.
TREIZIEME REMEDE: 0 pauvre homme qui te plains de la maladie! Pour certains, la maladie est un trésor important; un divirf cadeau très précieux, chaque malade peut con¬sidérer sa maladie de cette sorte. Puisque la fin de la vie n'est pas fixée; pour que l'Etre Absolu sauve l'homme du désespoir absolu et de l'in¬souciance absolue, pour le tenir entre la peur et l'espérance et aussi pour le protéger ici-bas et dans l'au-delà, avec sagesse, Il a caché la fin de la vie. Puisque celle-ci peut arriver à tout moment, si elle saisit l'homme dans l'insou¬ciance, elle peut nuire beaucoup à sa vie éternelle. La maladie fait disparaître l'insouciance et fait penser à l'au-delà, elle fait rappeler la mort; par conséquent, l'homme se prépare. Parfois il a un tel bénéfice qu'il atteint en vingt jours ce qu'il ne pourrait pas gagner en vingt ans.
Il y avait deux jeunes parmi nos amis -qu'ils soient bénis par Dieu-. L'un était Sabri d'Ilama, l'autre Vezirzade Mustafa d'Islam Koy Je les voyais avec étonnement au rang le plus avancé dans la fidélité et le service de la foi bien que ces personnes soient illettrées parmi mes élèves!... Je n'ai pas saisi la sagesse d'une telle situation. Après leur décès, j'ai compris que chacun d'entre eux avait une grave mala¬die. Guidé par cette maladie, contrairement aux jeunes qui sont insouciants et qui ne s'ac¬quittent pas d'obligations, ils se sont trouvés dans une très importante piété, dans un service très précieux et dans une situation très béné¬fique de l'au-delà. Si Dieu le veut, la peine de deux ans de maladie est devenue la cause du bonheur des millions d'années de la vie éter¬nelle. Je comprends maintenant que la prière que je faisais parfois pour leur rétablissement
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