Par exemple, dans un beau jardin, un homme qui se trouve parmi ses amis en été, s'il ne se contente.pas du plaisir d'un doux festin, s'il s'enivre et s'imagine pauvre et nu parmi les bêtes féroces, en plein hiver et commence à hurler en se lamentant, il ne mérite pas la compassion.parce qu'il se fait du tort à lui-même.Il considère ses amis comme des monstres et les méprise.C'est comme cela qu'est le frère malheureux. L'autre, heureux, voit la vérité. Et la Vérité est belle. Connaissant la beauté de la Vérité, il honore la perfection du maître de la vérité. Il mérite ainsi sa miséricorde. Ainsi, le mystère du décret coranique selon lequel "Tout mal vient de toi-même et tout bien de Dieu"  [1] s'éclaircit. En comparant de même les autres différences, tu comprendras que l'âme instigatrice du premier lui a préparé un Enfer moral. La bonne intention, la bonne opinion, le bon caractère et la bonne idée rendirent l'autre digne d'une grande faveur et d'un grand bonheur, d'une vertu et d'un progrès éclatants.

ô mon âme! Et ô homme qui écoute cette histoire avec mon âme!

Si tu ne veux pas être le frère malheureux et si tu veux être le frère heureux, écoute le Coran et soumets-toi à ses décrets! Adhère à Lui! Agis selon ses prescriptions!.

Si tu as compris les Vérités de cette histoire représentative, tu peux les appliquer à la vérité de la religion, du monde, de l'homme et de la foi. Je mentionnerai les plus importantes. A toi de déduire les détails.

Regarde! l'un des deux frères est une âme croyante et un coeur pur. L'autre est une âme mécréante et un coeur dépravé. Des deux routes, celle de droite est au Coran et à la foi et celle de gauche à la révolte et à l'ingratitude. Et le jardin qui se trouve sur la route, c'est la vie sociale éphémère dans la Communauté et la civilisation humaine où coexistent le bien et le mal, le bon et le mauvais, le pur et l'impur.Est sage celui qui agit selon la règle suivante:



"Prends Ce qui procure le bonheur. Laisse ce qui est troublant", et acquiert ainsi le salut du coeur. Et ce désert, c'est la Terre, l'univers. Le lion, c'est la mort et le terme préfixé. Quant au puits,

c'est le corps humain et le temps de sa vie. La profondeur de soixante mètres fait allusion à la moyenne d'âge de soixante ans qui est la plus fréquente. L'arbre, c'est la durée de la vie et la substance vitale. Les deux animaux blanc et noir, ce sont la nuit et le jour. Le dragon, c'est la route pour le monde intermédiaire, dont le commencement est la tombe, et c'est le vestibule de l'éternité. Mais ce trou est pour le croyant la porte d'un cachot donnant sur un jardin.