LE SIGNE SUPRÊME | 7é RAYON | 90
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Ainsi l’homme est une telle oeuvre d’art antique du Très-Haut. Il est un miracle le plus délicat et le plus gracieux de sa puissance, Il a créé l’homme un lieu de manifestation de tous Ses noms et un moyen de Ses broderies et un spécimen en miniature de l’univers. Si la lumière de la foi pénètre en lui, toutes les broderies significatives sur lui deviendront lisibles avec cette lumière. Ce fidèle leur lit consciemment et fait lire aux autres avec son attachement à Allah. C’est-à-dire, l’art dominical chez l’homme se révèle par des significations comme : “Je suis une oeuvre d’art, une créature, je me manifeste à la miséricorde et à la munificence d’un Fabricant Tout Glorieux’’.
*Cette parole contient deux chapitres. Ici comme il est le cas, on a repris seulement les quatre points du Premier Chapitre de
la Vingt-troisième Parole.
Donc la foi qui consiste à l’attachement à son Fabricant (son Artiste), découvre toutes les oeuvres d’art chez l’homme. La valeur de l’homme est conforme à cet art dominical ; elle est en vertu d’être un miroir du Saméd (qui tout le monde a besoin mais Lui, est à l’abri de tout.) Donc, à cet égard, l’homme futile devient un interlocuteur de Allah et un hôte du Seigneur, en s’élevant au degré supérieur de toutes autres créatures et étant digne du Paradis.
Cependant, si la mécréance―qui est la rupture de l’attachement entre homme et son Créateur―pénétrait l’homme, alors toutes ces broderies significatives des noms divins se plongerait dans l’obscurité et ne se lirait pas. Car, si le Fabricant est oublié, les aspects spirituels adressés vers le Fabricant ne se comprendraient pas non plus; ils tomberont, comme on dirait, la tête en bas. La plupart de ces arts significatifs sublimes et des broderies spirituelles sublimes seront cachés. Quant au reste qui peut être vu par l’œil, sera attribué aux causes banales, à la nature et au hasard et finalement se dévaluera tout à fait. Chacun étant un diamant brillant, sera à la fin un morceau de verre terne. Son importance ne regardera qu’à sa matière animale. Quant au but et au fruit de la matière, comme nous avons dit, c’est de passer une vie particulière en tant que le plus impuissant, le plus nécessiteux et le plus affligé des animés. Et enfin il se délabre. Ainsi, la mécréance détruit la nature humaine ; elle la transforme de diamants en charbon.
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