LE MOI ET L'ATOME | Le Moi Et L'Atome | 64
(1-80)
c'est la faculté de mémoire qu'il y a en l'homme.
Une preuve certaine de l'existence du Monde des Représentations et un échantillon de ce monde, c'est la faculté d'imagination de l'homme.
Et une preuve de l'existence des êtres spirituels dans l'univers et un échantillon de ces êtres, ce sont les puissances et les facultés de l'homme, et ainsi de suite. A moindre échelle par rapport à l'univers, l'homme peut exposer avec évidence les vérités de la foi.
Ainsi, l'homme rend des services très importants comme ses devoirs précités. Il est le miroir du Beau éternel, le lieu de la manifestation qui proclame la perfection de l'Eternel. Il est celui qui a besoin de la miséricorde éter¬nelle et qui lui est reconnaissant.
Puisque la beauté, la perfection et la mi¬séricorde sont éternelles et durables, il est évi¬dent que, miroir désireux du Beau éternel et héraut amoureux de cette perfection durable, l'homme qui a besoin de cette miséricorde éternelle et lui est reconnaissant, ira dans une demeure éternelle pour être éternel. Il ira dans l'éternité pour accompagner ces éternels. Il a besoin, et il lui est nécessaire, d'accompagner pour toute éternité cette beauté éternelle, cette perfection infinie et cette miséricorde permanente.
En effet, une beauté éternelle ne se contente pas d'un admirateur passager et d'un bien-aimé éphémère. Et elle exige un amour en retour de son amour, parce qu'elle s'aime en propre. Or, le transitoire et le périssable chan¬gent cet amour en hostilité. Si l'homme n'était pas voué à l'éternité, la haine remplacerait la faculté innée d'aimer la beauté éternelle.
L'exemple que nous mentionnons dans la note de la Dixième Parole est probant à cet égard : il fut une fois où une mondialement célèbre beauté chassa un de ses soupirants. Par suite de cela, l'amour que celui-ci lui portait se changea tout à coup en hostilité et pour s'en consoler, le soupirant éconduit bouda sa bien-aimé et nia sa beauté, se disant : « Ah ! qu'elle est laide ! »
De la même manière, l'homme est l'ennemi de ce qu'il ne connaît pas et recherche hostilement les défauts de ce qu'il n'arrive pas à atteindre ou à tenir, comme s'il lui vou¬lait du mal.
Une preuve certaine de l'existence du Monde des Représentations et un échantillon de ce monde, c'est la faculté d'imagination de l'homme.
Et une preuve de l'existence des êtres spirituels dans l'univers et un échantillon de ces êtres, ce sont les puissances et les facultés de l'homme, et ainsi de suite. A moindre échelle par rapport à l'univers, l'homme peut exposer avec évidence les vérités de la foi.
Ainsi, l'homme rend des services très importants comme ses devoirs précités. Il est le miroir du Beau éternel, le lieu de la manifestation qui proclame la perfection de l'Eternel. Il est celui qui a besoin de la miséricorde éter¬nelle et qui lui est reconnaissant.
Puisque la beauté, la perfection et la mi¬séricorde sont éternelles et durables, il est évi¬dent que, miroir désireux du Beau éternel et héraut amoureux de cette perfection durable, l'homme qui a besoin de cette miséricorde éternelle et lui est reconnaissant, ira dans une demeure éternelle pour être éternel. Il ira dans l'éternité pour accompagner ces éternels. Il a besoin, et il lui est nécessaire, d'accompagner pour toute éternité cette beauté éternelle, cette perfection infinie et cette miséricorde permanente.
En effet, une beauté éternelle ne se contente pas d'un admirateur passager et d'un bien-aimé éphémère. Et elle exige un amour en retour de son amour, parce qu'elle s'aime en propre. Or, le transitoire et le périssable chan¬gent cet amour en hostilité. Si l'homme n'était pas voué à l'éternité, la haine remplacerait la faculté innée d'aimer la beauté éternelle.
L'exemple que nous mentionnons dans la note de la Dixième Parole est probant à cet égard : il fut une fois où une mondialement célèbre beauté chassa un de ses soupirants. Par suite de cela, l'amour que celui-ci lui portait se changea tout à coup en hostilité et pour s'en consoler, le soupirant éconduit bouda sa bien-aimé et nia sa beauté, se disant : « Ah ! qu'elle est laide ! »
De la même manière, l'homme est l'ennemi de ce qu'il ne connaît pas et recherche hostilement les défauts de ce qu'il n'arrive pas à atteindre ou à tenir, comme s'il lui vou¬lait du mal.
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