LE MOI ET L'ATOME | Le Moi Et L'Atome | 62
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Miséricordieux et le nom Sage et proclame ses louanges à la miséricorde et à la sagesse de Dieu. Et ainsi de suite.
L'homme peut bénéficier des innombra¬bles bienfaits divins avec cet immense estomac spirituel. Et il y a surtout un tout autre cercle dans cet estomac : celui du plaisir de l'amour divin...
Ainsi, le Vivant et Autosubsistant dé¬ploya devant l'homme une table de bienfaits de l'étendue de l'univers en faisant de l'homme un centre, un pivot à tout l'univers qu'il mit à sa disposition.
La raison à cela et au fait que l'univers subsiste, en un sens grâce à l'homme, par le principe d'autosubsistance, c'est trois devoirs importants de l'homme.
Le premier : Toute la variété des bien¬faits diffus dans l'univers est organisée par l'homme et enfilée, comme des grains de cha¬pelet, sur la ficelle de ses intérêts à lui; et c'est l'homme qui fait office de tête d'épingle à laquelle sont attachées les extrémités des ficelles de ces bienfaits. L'homme devient ainsi un catalogue de la variété des trésors de miséricorde. 
Son deuxième devoir : Du fait de sa compréhension, l'homme est le meilleur inter¬locuteur du Vivant et Autosubsistant. Son de¬voir est alors d'en être le héraut à la voix très puissante qui apprécie et loue Ses arts, étonné et de Lui offrir ses grâces, ses glorifications et ses louanges avec tous les moyens d'un remer¬ciement conscient pour toute la gamme de Ses bienfaits et pour Ses innombrables présents si diversifiés.
Son troisième devoir est de refléter par sa vie, tel un miroir, le Vivant et Autosubsis¬tant, ses procès et ses attributs totalisants sur trois aspects.
Premier aspect : C'est saisir, à travers sa propre impotence absolue, le pouvoir absolu de son Créateur et ses degrés, ainsi que par les degrés de son impuissance les degrés du Pouboir. C'est comprendre Sa miséricorde et les degrés de Sa miséricorde par sa pauvreté abso¬lue et Sa force par sa faiblesse, et ainsi de suite. C'est se faire le miroir des qualités par¬faites de son Créateur avec, pour critère, ses attributs défectueux. De même que les ténè¬bres de la nuit sont un miroir parfait pour montrer
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