TRAITÉ À L'USAGE DES MALADES | 25è ÉCLAIR | 4
(1-38)
pour le croyant, à condition qu'il ne se plaigne pas de Dieu. Il est même établi par les Traditions authentiques et les découvertes véridiques qu'une minute de maladie de cer¬taines personnes patientes et reconnaissantes a la valeur d'une heure d'adoration et une minute de certains hommes accomplis a celle d'un jour d'adoration. Remercie la maladie sans te plain¬dre d'elle puisqu'elle te fait gagner une longue vie en donnant à une minute de ta vie la valeur de mille minutes.
TROISIEME REMEDE:
O malade impa¬tient! Continuellement le départ des arrivants et le vieillissement des jeunes, le chamboule-ment dans la fin et la séparation témoignent que l'homme n'est pas venu au monde pour s'a¬muser et prendre du plaisir. Aussi, bien que l'homme soit le plus parfait, le plus élevé, le plus riche en facultés des êtres vivants, il est plutôt le souverain de ces êtres parce que, con¬trairement à l'animal, il peut penser aux plaisirs du passé et aux' malheurs du futur, ce qui le conduit à mener une vie douloureuse et difficile. Donc, l'homme n'est pas seulement venu à ce monde pour vivre bien et passer une vie calme et joyeuse; mais aussi l'homme qui détient dans sa main un très grand capital, est venu oeuvrer, faire du commerce pour le bon¬heur d'une vie éternelle. Quant au capital qui lui est donné, c' est son temps de vie. S'il n'y a pas de maladie, la santé et le bien-être don¬nent l'insouciance. Ils font oublier l'au-delà. L'homme ne veut pas se rappeler la mort et la tombe. Ils font dilapider son capital de vie en le semant au vent, inutilement. Quant à la mal¬adie, elle lui ouvre les yeux tout d'un coup. Elle dit à sa vie et à son corps: "Tu n'es pas immor¬tel, tu n'es pas livré à toi-même, tu as un devoir, laisse la vanité, pense à Celui qui t'a créé, sache que tu iras à la tombe, ainsi prépare-toi." Voilà, de ce point de vue, la maladie est une conseil¬lère qui ne trompe point et un guide qui avertit. On ne doit pas s'en plaindre, en revanche on doit la remercier pour cet aspect; si elle est trop insupportable, il faut demander à Dieu la patience.
QUATRIEME REMEDE: O malade plaintif! Tu n'as pas le droit de te plaindre; au contraire tu dois remercier et patienter. Parce que, ton corps, tes membres et tes organes ne sont pas ta
TROISIEME REMEDE:
O malade impa¬tient! Continuellement le départ des arrivants et le vieillissement des jeunes, le chamboule-ment dans la fin et la séparation témoignent que l'homme n'est pas venu au monde pour s'a¬muser et prendre du plaisir. Aussi, bien que l'homme soit le plus parfait, le plus élevé, le plus riche en facultés des êtres vivants, il est plutôt le souverain de ces êtres parce que, con¬trairement à l'animal, il peut penser aux plaisirs du passé et aux' malheurs du futur, ce qui le conduit à mener une vie douloureuse et difficile. Donc, l'homme n'est pas seulement venu à ce monde pour vivre bien et passer une vie calme et joyeuse; mais aussi l'homme qui détient dans sa main un très grand capital, est venu oeuvrer, faire du commerce pour le bon¬heur d'une vie éternelle. Quant au capital qui lui est donné, c' est son temps de vie. S'il n'y a pas de maladie, la santé et le bien-être don¬nent l'insouciance. Ils font oublier l'au-delà. L'homme ne veut pas se rappeler la mort et la tombe. Ils font dilapider son capital de vie en le semant au vent, inutilement. Quant à la mal¬adie, elle lui ouvre les yeux tout d'un coup. Elle dit à sa vie et à son corps: "Tu n'es pas immor¬tel, tu n'es pas livré à toi-même, tu as un devoir, laisse la vanité, pense à Celui qui t'a créé, sache que tu iras à la tombe, ainsi prépare-toi." Voilà, de ce point de vue, la maladie est une conseil¬lère qui ne trompe point et un guide qui avertit. On ne doit pas s'en plaindre, en revanche on doit la remercier pour cet aspect; si elle est trop insupportable, il faut demander à Dieu la patience.
QUATRIEME REMEDE: O malade plaintif! Tu n'as pas le droit de te plaindre; au contraire tu dois remercier et patienter. Parce que, ton corps, tes membres et tes organes ne sont pas ta
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