TRAITÉ À L'USAGE DES MALADES | 25è ÉCLAIR | 5
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propriété. Tu ne les as pas faits! Tu ne les as pas achetés dans une manufacture. Donc, ils sont la propriété d'autrui. Leur propriétaire peut les employer dans sa propriété comme il l'entend. Comme il a été dit dans l'exemple de la Vingt-Sixième Parole pour montrer la beauté de son art et sa fortune de valeur, un artiste très riche et très habile prend un homme pauvre comme mannequin contre un salaire en une petite heure. Il l'habille d'une chemise, d'une robe brodée et bien façonnée. Il travaille sur lui et fait des coupes. Pour montrer les différentes façons de son art, il coupe, change, allonge et raccourcit. Alors, si cet homme pauvre, salarié dit à ce personnage: "Tu me déranges, tu me donnes du souci par le fait de me faire pencher et de me faire lever. Tu me rends laid en coupant, en rétrécissant cette chemise qui m'embellissait." Peut-il avoir le droit de le dire? Peut-il dire: "Tu as agi sans pitié, sans compas¬sion." Voilà, ton sort est identique à celui de cet homme, ô malade! Le Créateur qui t'a habillé de la chemise de ton corps et qui t'a doté des sens lumineux comme la vue, l'ouïe, la raison, le cœur, te fait tourner dans beaucoup d'états et te fait changer dans beaucoup de situations pour montrer les ornements de ses noms les plus beaux. Tu le connais comme Pourvoyeur à travers la faim, sache aussi son nom Guérisseur par ta maladie. Les souffrances, les maladies montrent une partie des manifestations de ses noms; en eux, il y a aussi des éclairs de sagesse et des rayons de miséricorde et dans ces rayons beaucoup de beautés. Si le voile de la maladie, derrière lequel tu manifestes ta crainte et ton exécration, se lève, tu trouveras des significa¬tions belles et agréables.
CINQUIEME REMEDE: 
0 malade éprouvé par la maladie! De nos jours, je suis convaincu par expérience que, pour certains, la maladie est un bienfait divin, un cadeau du Miséri¬cordieux. Depuis ces huit ou neuf ans, bien que je ne le mérite pas, certaines jeunes personnes m'ont rencontré pour que je prie en leur faveur à cause de leur maladie. J'ai remarqué que quel que soit le jeune malade que je rencontre, il commence à penser à son au-delà plus que les autres jeunes; il n'a pas l'ivresse de la jeunesse. Il se sauve d'un certain degré de pulsions bes¬tiales qui se trouvent dans l'inconscience. Je les avertissais que je voyais comme un bienfait
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