TRAITÉ À L'USAGE DES MALADES | 25è ÉCLAIR | 6
(1-38)
divin ces maladies qui étaient dans la limite du supportable. Je disais: "Mon frère, je ne suis pas contre ta maladie, je ne ressens pas de pitié pour toi au point de ressentir de la tendresse afin que je prie. Patiente jusqu'à ce que la maladie te réveille complètement; après que la maladie aura terminé son devoir, j'espère que le Créateur Miséricordieux te donnera la santé." Je disais aussi: "Certains de tes semblables ébranlent leur vie éternelle; plutôt, ils la dé¬truisent en tombant dans l'insouciance à cause du malheur lié à la bonne santé, ne pensant pas à l'au-delà, en délaissant la Prière, en oubliant Dieu pour une heure de plaisir apparent de la vie d'ici-bas. Tu vois certainement avec l'œil de la maladie ta tombe qui est une étape et der¬rière laquelle il y aura d'autres étapes de l'au-delà où tu iras et tu agiras en fonction d'elles. Donc, pour toi, la maladie est une santé, la san¬té, chez une partie de tes semblables, est une maladie.
SKIEME REMEDE:
O malade qui te plains de la souffrance! Je t'interpelle: pense à ta vie passée et rappelle-toi les jours heureux de plai¬sir et les moments malheureux et douloureux
passés de cette vie-là. En tout cas, tu diras soit "Oh!" soit "Ah!"; c'est-à-dire ton cœur ou ta langue dira soit: "Dieu soit loué, merci", soit "Quel malheur! Quel ennui!" Fais attention que ce qui creuse un plaisir spirituel qui rend ton cœur reconnaissant et qui te fait dire: "Dieu soit loué, merci." est le fait de penser aux souf frances et aux malheurs. En effet, la fin de la souffrance, c'est le plaisir. Ces soucis-là, ces malheurs-là avaient laissé, dans l'esprit, un plaisir durable, si on les creuse en y pensant, un plaisir coule dans l'esprit, les remerciements y sont distillés. Ce qui te fait dire: "Quel regret! Quel chagrin!", ce sont les états de plaisir et de joie que tu as passés; en disparaissant ils font hériter à ton âme une souffrance perpétuelle quel que soit le moment où tu y penses, cette souffrance est déchirée, regret et chagrin y coulent. Puisque le plaisir illicite d'un jour fait souffrir parfois moralement un an, dans la souf¬france éphémère d'un jour de maladie, il y a le plaisir spirituel du fait de sa fin, de son état passager et du fait d'en être délivré, mais aussi la bénédiction de plusieurs jours. Pense donc au résultat et à la récompense spirituelle qui est contenue dans cette maladie qui t'est arrivée
SKIEME REMEDE:
O malade qui te plains de la souffrance! Je t'interpelle: pense à ta vie passée et rappelle-toi les jours heureux de plai¬sir et les moments malheureux et douloureux
passés de cette vie-là. En tout cas, tu diras soit "Oh!" soit "Ah!"; c'est-à-dire ton cœur ou ta langue dira soit: "Dieu soit loué, merci", soit "Quel malheur! Quel ennui!" Fais attention que ce qui creuse un plaisir spirituel qui rend ton cœur reconnaissant et qui te fait dire: "Dieu soit loué, merci." est le fait de penser aux souf frances et aux malheurs. En effet, la fin de la souffrance, c'est le plaisir. Ces soucis-là, ces malheurs-là avaient laissé, dans l'esprit, un plaisir durable, si on les creuse en y pensant, un plaisir coule dans l'esprit, les remerciements y sont distillés. Ce qui te fait dire: "Quel regret! Quel chagrin!", ce sont les états de plaisir et de joie que tu as passés; en disparaissant ils font hériter à ton âme une souffrance perpétuelle quel que soit le moment où tu y penses, cette souffrance est déchirée, regret et chagrin y coulent. Puisque le plaisir illicite d'un jour fait souffrir parfois moralement un an, dans la souf¬france éphémère d'un jour de maladie, il y a le plaisir spirituel du fait de sa fin, de son état passager et du fait d'en être délivré, mais aussi la bénédiction de plusieurs jours. Pense donc au résultat et à la récompense spirituelle qui est contenue dans cette maladie qui t'est arrivée
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