LE TRAITÉ DE FRUIT | Le Traité de Fruit | 6
(1-77)
Troisième Sujet
 

L’extrait d’un événement exemplaire qui  est décrit dans Le Guide de la Jeunesse(de Risalé-i Nur)  est comme suit:

Jadis,au jour d’une fête de la République, j’étais assis devant la fenêtre de la prison d'Eskisehir. Les grandes filles du lycée en face de la prison, jouaient en bondissant,en riant dans le jardin de leur école. Soudain, leurs états de cinquante ans après me sont apparus par un cinéma spirituel. Et j'ai vu que: Parmi cinquante à soixante élèves, quarante à cinquante en sont devenus  terre dans leur tombe. Elles souffrent des supplices. Tandis que les dix autres sont devenues laides à l’âge de soixante-dix ou de quatre-vingts et elles ont été dédaignées au lieu d’être aimées, car elles n'ont pas préservé leur chasteté quand elles étaient jeunes. Je l’ai observé avec la certitude complète. J'ai pleuré leurs états pitoyables. Certains de mes amis dans la prison m’ont entendu pleurer, et sont venus m'interroger. Je leur ai dit: « Laissez-moi seul maintenant, allez-y ».

Oui, ce que j'ai vu est la réalité, non pas l’imagination. Comme la fin de cet été et de  cet automne est l’hiver. Ainsi derrière l'été de la jeunesse et l'automne du vieillissement suit l'hiver de la tombe et de la phase intermédiaire. S’il y avait un cinéma qui montrerait les événements du prochain cinquante ans, comme ceux du précédent cinquante ans et que les états  des gens d’aberrants et de vices à la fin du cinquante ou soixante ans pouvaient leur être montrées, ils pleureraient par le chagrin, le regret et par le dégoût, pour leurs plaisirs illégaux et des choses auxquelles ils rient maintenant.

Préoccupé par ces observations dans la prison d'Eskisehir, une personnalité collective qui incarne le vice et l’égarement surgit soudain devant moi comme un satane humain et a dit:

« Nous voulons goûter tous les plaisirs et les joies de la vie et les faire goûter aux autres; ne te mêle pas de nous! »

J'aidit en réponse:

« Puisque tu ne te rappeles pas de la mort et tu plonges dans le vice et l’égarement pour le plaisir et la distraction, tu dois certainement savoir qu'en raison de ton égarement, tout le passé est mort et inexistant et il est un cimetière désolé rempli des corps décomposés. Des souffrances, résultant des séparations et des décès éternels des amis innombrables, infligées à ta tête -concernant ton humanité et ton égarement- et à ton cœur -si tu en as un et s’il n'est pas encore mort- détruiront bientôt ton petit plaisir exagéré et insignifiant du présent; le futur aussi, en raison de ton incroyance, devient une terre de peur, vide,inexistante, noire, morte, et désolée; les têtes des désespérés qui viennent de là et qui arrivent à l'existence et qui passent par le présent, sont coupées par l'épée de l'exécuteur de l'heure désignée, et jetées dans l’inexistence; du fait de ta raison, elles donnent  sans interruption des immenses inquiétudes dans ta tête incroyante. Elles réduisent complètement ton petit plaisir à néant.

Si tu renonces au vice et à l’égarement et que tu entres dans la sphère de la foi vérificative et de la justesse, tu verras par la lumière de la foi que le passé n'est pas inexistant et n’est pas un cimetière qui décompose tout, mais contrairement un monde existant, rempli des lumières et transformé en futur et en un salon d’attente pour les esprits immortels qui entreront dans des palais de bonheur dans l'avenir; comme le passé apparaît ainsi, on ne goûte pas du tout de douleur, mais d’une sorte de plaisir moral paradisiaque dans le monde même selon la force de la foi; le futur, aussi, apparaît dans l’optique de la foi non pas comme une terre de peur, noire, mais comme un lieu où des banquets et des expositions des repas et des bienfaits ont été installés dans les palais du bonheur éternel par le Bienfaiteur et le Tout Miséricordieux plein de majesté et de munificence dont la pitié et la munificence sont infinies et qui transforme le printemps et l’été en des tables chargées  des générosités; sachant qu’il sera expédié là, et qu’il observe cela sur l'écran du cinéma de la foi, il peut goûter d'une manière les plaisirs du royaume éternel selon son degré de foi. Ainsi donc, le vrai plaisir sans peine se trouve seulement dans la foi et il est possible seulement par la foi en Allah.

Pas d'audio