LE SIGNE SUPRÊME | 7é RAYON | 98
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            Et puis, il se charge le fardeau du monde gigantesque sur sa bêche et sa tête malheureuse, bien qu’il ne le  puisse  avec son propre corps. Il souffre déjà du châtiment d’enfer, avant de l’arrivée à l’enfer.
Oui, en stupéfiant leurs sens par une ivresse de négligence, les gens d’égarement n’arrivent pas à sentir temporairement cette douleur pénible et ce châtiment spirituel impressionnant. Mais ils les sentent soudain cette douleur et ce châtiment, quand ils sont proches de la tombe. Car un homme qui n’est pas un vrai serviteur, un esclave de Très-Haut, il croira qu’il se possède lui même. Cependant, avec sa volonté partielle, sa petite puissance il n’arrive même pas à conduire  son propre corps en ce monde tempétueux. Il voit que des milliers de différentes sortes d’ennemis, des microbes nocifs, de tremblement de terre attaquent sa vie. Avec un effroi de craint douloureuse, il regard la porte de la tombe qui lui semble terrible en tout temps.
            Et alors que cet homme égaré étant dans cet état, en vertu d’être  un homme, s’intéressant à l’état du monde et à celui de l’humanité, il souffre des craintes du monde et des circonstances de l’homme; à  côté de sa propre douleur, il supporte aussi les douleurs des hommes; car, il ne conçoit pas que le monde et l’homme sont à la disposition d’un Être Sage, Omniscient, Tout Puissant, Tout Miséricordieux, Munificent, il les attribue au hasard et à la nature. Le tremblement de terre, la peste, le déluge, la famine et la rareté, le néant et le déclin du monde tourmente  lui comme un malheur le plus douloureux et le plus sombre.
            Puis, un tel homme n’est pas digne de la pitié et de la compassion. Car il prend par soi-même cette situation terrible. 

            Comme on avait dit dans la Huitième Parole de Risalé-i Nur à propos de la comparaison  de situation de deux frères qui étaient entrés dans un puits: Pendant un régal splendide, dans un beau jardin au sein des  amis agréables ; si un homme en ne se contentant pas de plaisir et d’amusement licites, propre, doux, honorable, agréable , afin d’obtenir un plaisir illicite et impur boit du vin  malpropre et qu’il  devient ainsi ivre, et imagine qu’il est dans un endroit sale, au milieu de l’hiver et parmi les bêtes sauvages et qu’il crie et hurle tremblant; alors, il n’est pas digne de la pitié; car, il imagine ses compagnons honorables et bénis comme les bêtes sauvages, il les insulte. Il  croit également comme des pierres sales, impropres des nourritures délicieuses et les plats propres du régal et il commence à les briser. Et il imagine  comme des broderies insignifiants et banales, les livres respectés et les lettres signifiantes de la réunion et il les déchire, il les foule aux pieds et ainsi...

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