LE SIGNE SUPRÊME | 7é RAYON | 95
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            Quatrième Point: C’est la foi qui transforme l’homme en  un vrai homme, même elle lui  fait un  sultan (monarque). Alors, le devoir fondamental de l’homme est la foi et la prière. La mécréance fait de l’homme une bête féroce très impuissante. Parmi des milliers de preuves de cette question, la différence entre la venue au monde de l’homme et de l’animal est une preuve claire à cette question Et est un argument décisif. Oui, la différence entre  la venue au monde de l’homme et celle de l’animal montre que l’humanité  n’est l’humanité que par la foi. Car, quand l’animal vient au monde, il vient ou on lui envoie selon sa capacité, comme s’il avait été perfectionné dans un autre monde. Un animal apprend, devient compétent en deux heurs, ou en deux jours ou bien en deux mois, toutes les conditions et les lois de sa vie et son rapport avec l’univers. Un animal comme le moineau et l’abeille acquiert, c’est-à-dire on lui inspire le pouvoir de vivre et de habiliter en vingt jours que l’homme ne peut l’acquérir qu’en vingt ans. L’occupation  principale des animaux n’est pas donc de se perfectionner par apprentissage, ni de se progresser en acquérant la connaissance et  ni en demandant de l’aide, ni de prier en montrant son impuissance. En effet son devoir est, selon sa capacité, de travailler et le culte actif.
            Quant à l’homme, dès qu’il vient au monde, il a besoin d’apprendre tout et il est ignorant des lois de la vie et, il n’arrive même pas à apprendre complètement les conditions de la vie au cours de vingt ans. En effet, étant envoyé au monde extrêmement impuissant et faible, il a besoin d’apprendre jusqu’à la fin de sa vie; il ne peut se lever  sur ses pieds qu’en un ou deux ans. Il peut distinguer le dommage  et le profit à  peine ses  quinze ans. C’est seulement avec l’aide de la vie humaine qu’il peut attirer ses avantages et s’abstenir des  dommages. Le devoir inné de l’homme est donc le perfectionnement par apprentissage ; la servitude à Allah par la prière. C’est-à-dire : il doit savoir: “ Par la compassion de qui  suis-je conduit aussi sagement, suis-je élevé aussi tendrement ? Par la munificence de qui, par quelle grâce  suis-je nourri et conduit délicatement? Et pour ses milliers de besoins que même un d’entre eux n’est pas à la portée de sa main, l’homme doit implorer, invoquer et prier, supplier  au Fournisseur des Besoins (Kadı-ul Hadjat) par la langue de l’impuissance et de la pauvreté; c’est-à-dire voler à la haute station de la servitude (de l’esclavage) par les ailes de l’impuissance et de la pauvreté.
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