TRAITÉ À L'USAGE DES MALADES | 25è ÉCLAIR | 31
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devient mure, remplit son devoir. Une vie monotone dans le matelas du repos est plus proche du néant qui est un pur mal et mène à lui.
Troisième aspect: cette demeure d'ici-bas est un lieu d'épreuves et un lieu de service. Elle n'est pas un lieu de plaisirs, de salaires et de récompenses. Puisqu'elle est un lieu de services et un endroit d'adoration, les maladies et les malheurs à condition qu'ils ne touchent pas la religion -et à condition qu'on patiente- cor¬respondent très bien à ce service et à cette ado¬ration et donnent des forces. Et comme ils don¬nent pour chacune des heures, la valeur d'un jour, au lieu de se plaindre, il faut remercier. Oui, l'adoration est composée de deux parties: l'une est positive, l'autre négative. La partie positive est connue. Quant à la partie négative, la victime en sentant sa faiblesse et son im¬puissance avec les maladies, les malheurs, en se dirigeant vers son Seigneur Miséricordieux, en se réfugiant et en pensant à Lui, en le priant, il effectue une sincère adoration. L'ostentation ne peut altérer cette adoration, elle est sincère. S'il pense à la récompense du malheur, s'il Le remercie, alors chacune des heures prend la valeur d'un jour d'adoration. Sa vie éphémère devient une longue vie. Il y a même certaines maladies pour lesquelles une minute a la valeur d'un jour d'adoration. Même, je me suis fort inquiété d'une maladie extraor¬dinaire d'un de mes frères de l'au-delà, cette personne portant le nom de Muhacir Hafiz Ahmed, mon cœur a été averti: "Félicite-le. Chacune de ses minutes passe pour un jour d'adoration. De toute façon, cette personne était reconnaissante dans la patience.
TROISIEME APPROCHE: Comme nous avons expliqué dans une ou deux paroles, chaque homme, s'il pense à sa vie passée, il viendra à son cœur ou à sa langue: soit quel malheur! soit quel bonheur! C'est-à-dire soit il regrette soit il dit: Dieu soit loué! Ce qui traduit le regret, ce sont les souffrances morales qui proviennent de la fin et de la séparation des plaisirs du passé. Car, la fin des plaisirs est l'amertume. Parfois, un plaisir passager donne une douleur permanente. Y penser creuse l'amertume, fait couler le regret. Le plaisir spirituel et permanent qui provient de la fin
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