TRAITÉ À L'USAGE DES MALADES | 25è ÉCLAIR | 32
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des soucis passagers qu'il a eus dans sa vie passée lui fait dire: Dieu soit loué! Malgré cet état naturel, s'il pense au bien spirituel et à la récompense de l'au-delà qui sont les résultats des malheurs; alors, sa vie courte prend la valeur d'une vie longue, plus que la patience, et ainsi, grâce au malheur, il sera dans la recon¬naissance. Il est nécessaire qu'il dise:
Il y a une parole célèbre: "Le temps du mal¬heur est long". Oui, le temps du malheur est long. Mais, il n'est pas long à cause de l'ennui comme le croient les gens, au contraire il est long parce qu'il donne des résultats vitaux comme une longue vie.
QUATRIEME APPROCHE: Comme il a été expliqué dans le premier rang de la Vingt et Unième Parole, la faculté de patience que l'Etre Absolu a donnée à l'homme pourra suffire à chaque malheur si on ne l'éparpillé pas sur le chemin des illusions. Mais, avec la pression de l'illusion et l'insouciance de l'homme, en imagi¬nant éternelle la vie éphémère, en dispersant la force de la patience au passé et au futur, sa patience ne suffit pas contre le malheur de l'é¬tat présent, il commence à se plaindre. A Dieu ne plaise! On dirait qu'il se plaint de Dieu auprès des gens. Aussi, de façon très injuste et folle, en se plaignant, il montre de l'impatience. Parce que, pour chacun des jours malheureux passés, sa peine est révolue, sa tranquillité est restée; sa souffrance est partie, le plaisir de sa fin est présent. Au lieu de s'en plaindre, sûre¬ment faut-il remercier en prenant plaisir. Ne pas s'en fâcher, au contraire, il faut aimer ces jours-là. Sa vie éphémère passée prend, en quelque sorte, la valeur d'une vie éternelle et heureuse par le biais des malheurs. C'est une folie d'y éparpiller comme eux une partie de sa patience en pensant avec illusion aux souf¬frances qui s'y trouvent. Mais, puisque les jours à venir ne sont pas encore venus; c'est de l'idio¬tie de se plaindre et de se montrer impatient en pensant dès maintenant aux maladies et mal¬heurs qu'il subira. Combien c'est de la folie et de l'idiotie de boire de l'eau et de manger du pain sans cesse par peur en se disant: "Demain ou après demain, j'aurai faim, j'aurai soif." 
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