LE SIGNE SUPRÊME | 7é RAYON | 47
(1-118)

            Nous allons expliquer brièvement et avec concision dans ce traité, deux voies parmi des innombrables voies de cette intention et deux degrés parmi des innombrables degrés de ces deux voies et seulement deux vérités parmi des nombreuses vérités et des nombreux détails très longs de ces deux degrés.

            Première Vérité: C’est la vision de la vérité de l’activité d’invasion envahissante du tout univers que nous voyons avec nos propres yeux; une activité qui est embrassante, permanente, regulière, merveilleuse et qui fait tourner, change et renouvelle tous les êtres célestes et terrestres. Puis dans cette vérité de l’activité à tout point de vue sage, on perçoit bien l’apparition de la vérité de Seigneurité; ensuite dans cette apparition de la vérité de Seigneurité faisant jaillir à tout point de vue la miséricorde, on connaît nécessairement la manifestation de la vérité de divinité.

            Ainsi, de cette activité permanent dominante et sage et derrière de son voile, on perçoit les actes d’un Faiseur Tout-puissant et Tout Omniscient, comme si l’on voit avec des yeux. De ces actes dominicaux dans une façon préceptorale (murebbıyane) et bien administrés et derrière de son voile, on connaît de toute évidence les noms divins se manifestant dans toute chose, comme on les percevait. De ces beaux noms se manifestant majestueusement, avec la beauté et derrière de son voile, on comprend l’existence et la réalisation des sept attributs sacrés avec le degré de la certitude de savoir et même avec le degré de la certitude de vision et avec le degré de la certitude absolue. Et, selon le témoignage de toute la création, avec les manifestations infinies de ces sept attributs par des formes vivante, puissante, omnisciente, auditive et clairvoyante, volitive et parlante, on se connaît bien évidemment, nécessairement et avec une certitude absolue, comme s’il apparaissait à l’œil de foi dans le cœur, l’existence d’un Existant Nécessaire qui est décrit par ses attributs et l’existence d’un Être Unique connu par ses noms, et l’existence d’un Saméd-Hors de pair (Férd) qui est le faiseur véritable; et cet existence de Allah qui est plus apparente, plus claire que le soleil, se voit à l’œil de foi dans la cœur. La raison est que: un livre beau et significatif et une maison bien construite exigent, de toute évidence, les actes d’écriture et de construction; et aussi les actes de bien écrire et de bien construire exigent, de toute évidence, les titres d’écrivain et de constructeur; quant aux titres d’écrivain et de constructeur, ils impliquent évidemment les arts et les attributs d’écriture et de construction et ces arts et ces attributs nécessitent évidemment en Être qu’il soit Possesseur  de l’attribut et qu’il soit Fabricant et qu’il soit Possesseur du nom et qu’il soit Faiseur. Comme une action sans auteur et un nom sans son être sont impossibles, pareillement l’existence d’un attribut sans quelqu’un et un art sans artisan est impossible aussi. 

Pas d'audio