Oui, ces aides qui sont inanimés et inconscients et sans compassion, ils se montrent pourtant compatissants et conscients avec l’un et l’autre; certes, il font courir à l’aide par le pouvoir, la miséricorde, la commande d’un Seigneur possesseur de majesté, Tout Miséricordieux et Tout Sage.
Ainsi, l’entraide générale qui est en vigueur dans l’univers, l’équilibre universel et la conservation compréhensive régnant avec la régularité extrême, depuis des planètes jusqu’aux membres, aux organes et aux atomes du corps des êtres animés; et l’ornement faisant parcourir la plume par-dessus la face doré des cieux et la face décorée de la terre jusqu’aux faces ornées des fleurs, et le règlement régnant depuis la voie lactée et le système solaire jusqu’aux fruits tels que le maïs et le grenade, et l’assignation des devoirs donnant la mission depuis le soleil, la lune, les éléments, les nuages jusqu’aux abeilles; les témoins par rapport à leur grandeurs de toutes ces grandes vérités, prouvent et forment la deuxième aile du témoignage de l’univers. Puisque le Risalé-i Nur prouve et explique ce grand témoignage, nous nous contentons ici avec cette brève indication. Ainsi comme une allusion brève à la leçon de foi prise de l’univers par le voyageur de monde, on a dit dans le Dix-huitième Degré de la Première Station:
Puis, ce curieux et ardent homme voyageur, cherchant le Créateur du monde, montant par dix-huit degrés mentionnés et s’élevant à une station de la connaissance de l’invisible, à une station de la présence et de l’adresse par une ascension de la foi parvenant au trône de vérité; il a dit ainsi à son propre esprit: Comme dans la Surate Fâtiha sacrée (Sourate Prologue), depuis son commencement jusqu’au mot اِيَّاكَ , on a une tranquillité par l’éloge invisible, on s’éleve à la parole اِيَّاكَ; nous aussi laissant la recherche invisible, nous devons demander directement de Celui recherché, Celui que nous cherchons. On doit demander le soleil du soleil qui montre toute chose. Oui, Celui qui montre toute chose, se montre Lui-même plus de toute chose. S’il en est ainsi, comme nous voyons et connaissons le soleil par ses rayons, nous pouvons s’efforcer de connaître notre Créateur, relativement à notre capacité, par ses noms les plus beaux et ses attributs sacrés.