hommes des fruits comme les idoles et les dieux.
La philosophie approuve en effet la force - « la raison du plus fort » en est même un principe - et considère que « le vainqueur est fort », que « dans la force réside le droit ».12 Ce moi soutient moralement la tyrannie et les tyrans et conduit les despotes à leur propre déification.
Par ailleurs, il dit : « comme c'est beau ! » au lieu de « comme c'est bien fait! » car il attribue la beauté de l'œuvre d'art à l'œuvre d'art et la beauté de la broderie à la broderie. Il ne les attribue pas à la manifesta¬tion de la pure et sainte beauté de l'Artiste et du Brodeur ; il les déifie.
En outre il acclame les hypocrites, et érige les « hommes-cultes » en monuments pour ses propres adorateurs13 parce qu'il admire une beauté d'oripeaux, vantarde, ostenta toire et hypocrite que l'on peut vendre à n'importe qui.
Dans le domaine de la puissance irasci¬ble il produisit des fruits comme les Nimrods, les ' Pharaons, les Chaddads plus ou moins grands pour gouverner la malheureuse huma¬nité.
Dans le domaine du pouvoir intellectuel, il donna des fruits comme l'athéisme, le matérialisme, le naturalisme, jetant ainsi la confu¬sion dans les esprits.
A présent, afin d'éclairer cette vérité, nous allons comparer - à travers trois ou qua¬tre exemples parmi des milliers - les résultats des principes corrompus du chemin de la philosophie et ceux des principes véridiques de la lignée prophétique.
Par exemple,Se rapportant à la règle prophétique sui¬vant laquelle il faut « se former selon la mo¬rale divine » qui est un des résultats fondamen¬taux concernant la vie personnelle, existe le principe suivant : « Formez-vous dans la mo¬rale divine, tournez-vous modestement vers Dieu et soyez les serviteurs de sa cour, cons cients

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12 La norme prophétique abolit la tyrannie et assure la justice en établissant que « la force réside dans le droit et non le droit dans la force ».
13 C'est-à-dire que ces hommes-cultes, afin de satisfaire les désirs de leurs adorateurs et de gagner leurs faveurs, présen¬tent une attitude de prière avec une ostentation hypocrite.