TRAITÉ DE LA FRATERNITÉ | 22è LETTRE | 10
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Le premier homme entre modestement et veut s’asseoir sur la chaise du plus bas. Sa sobriété plaît au maître de la maison. « Veuillez prendre une place supérieure » dit-il. Lui aussi, de plus en plus il accroît ses remerciements ; son contentement augmente.

Voilà, le monde est la cour du Très Miséricordieux . La surface terrestre est un banquet de miséricorde. Les échelons de la subsistance et les degrés de bienfaits tiennent lieu de chaises aussi.  

En plus , dans les plus petites affaires, chacun ressent la mauvaise influence de l’avidité :

Par exemple : Lorsque deux mendiants demandent quelque chose, chacun ressent en lui-même de la gêne de ne pas donner quelque chose au mendiant qui persiste avec avidité ; il ressent de la pitié pour donner quelque chose au mendiant calme.

Aussi  par exemple : Pendant la nuit ton sommeil perdu, tu veux dormir, si tu y es indifférent, ton sommeil peut venir. Si tu veux le sommeil avec avidité en disant : « De grâce! Je veux dormir! De grâce ! Je veux dormir! ». Tu perdras complètement ton sommeil.

Aussi par exemple : Tu attends quelqu’un avec avidité pour un résultat important ; en disant : « De grâce ! Il n’est pas venu ! De grâce ! Il n’est pas venu ! », enfin l’avidité mettant fin à ta patience, tu t’en vas, une minute après cet homme-là vient ; mais le résultat important pour lequel tu attendais ne sera pas atteint.

Le secret de tous ces événements est le suivant : Comme la production d’un pain résulte du champ, de l’aire de battage, du moulin et du four ; de même dans l’ordre des choses, il y a une sage conduite. Celui qui n’agit pas avec douceur, à causse de l’avidité, ne respecte pas les échelons spirituels qui sont dans l’ordre des choses ; soit il saute et tombe, soit il manque une marche et ne peut atteindre l’objectif.

Voilà, ô frères ébahis par les préoccupations de la vie et ivres d’avidité d’ici-bas ! Bien que l’avidité soit quelque chose de nuisible et d’infortuné à tel point que, comment commentez-vous toute humiliation au sentier de l’avidité et acceptez-vous tout bien sans vous demander si cela est licite ou illicite et sacrifiez-vous beaucoup de choses nécessaires à la vie de l’au-delà, même abandonniez-vous la zakat au sentier de l’avidité ? La zakat, aumône legal  qui est l’un des piliers important de l’Islam. Tandis que la zakat est cause de bénédiction et empêchement des malheurs pour toute personne. Celui qui ne donne pas la zakat perd de toute façon autant de biens que la zakat ; ou il les dépense pour les objets inutiles ou un malheur les emportera.

On me questionna dans une vision véridique et imaginaire dans la cinquième année de la Première Guerre Mondiale :

-       Quelle est la raison de cette famine, ces pertes financières et ces difficultés physiques qui ont atteint les musulmans ?

Je répliquai dans cette  vision :

-       L’Être Absolu nous demanda un dixième de certains de Ses biens (Apostille 1). ou un quarantième sur certains autres (Apostille 2). qu’ils nous a  confiés pour nous permettre de bénéficier de la prière des pauvres et prévenir leur jalousie et rancune. Mais à cause de notre avidité en faisant de la cupidité, nous ne l’avons pas donné. L’Être Absolu a retiré ses zakats accumulées, trente quarantièmes et huit dixièmes.

De plus, Il nous a demandé une faim qui a soixante dix sagesses, seulement un moi chaque année. Nous avons pris pitié de nous-mêmes ; nous n’avons pas supporté une temporaire et bienfaisante faim. Pour nous punir, l’Être Absolu nous soumit à un genre de jeûne qui comporte soixante-dix malheurs durant cinq ans.

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