TRAITÉ DE LA FRATERNITÉ | 22è LETTRE | 11
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Aussi, Il nous demanda une heure toutes les vingt-quatre heures, une sorte d’entraînement Divin, bon et sublime, lumineux et bénéfique. Par paresse, nous n’avons pas accompli ces cinq prières de l’Islam  et cette invocation; en joignant cette seule heure aux autres, nous l’avons perdue. Pour sa pénitence, l’Être Absolu nous a soumis à une sorte de prière avec entraînement, instruction et course pendant cinq ans » avais-je dit. Après je me réveillai pensif et je compris que dans cette vision imaginaire il y a une très importante réalité. Comme il est prouvé et expliqué dans la Vingt-cinquième Parole à propos de l’étude comparée entre la civilisation et le jugement coranique ; toutes les immoralités, tous les soulèvements et  instabilités dans la vie sociale de l’homme proviennent de deux paroles :

La première : « Peu importe qu’autrui meure de faim, si je suis rassasié. »

La seconde : « Toi, tu travailles, moi je mange. »

Ce qui perpétue ces deux paroles, c’est la pratique de l’intérêt et l’abandon de la zakat. Le seul moyen de remédier à ces deux inquiétants fléaux sociaux, c’est la mise en application du principe de la zakat et l’interdiction de l’ intérêt.

De plus, pas seulement chez les individus et pour les communautés particulières, mais aussi un fondement très important pour le bonheur de la vie de l’espèce humaine, plutôt un pilier très important pour la continuité de la vie humaine, c’est la zakat. Parce que dans société il y a deux catégories qui sont l’élite et la masse. C’est la zakat qui garantit la pitié et la charité de l’élite envers la masse , le respect et l’obéissance de la masse pour l’élite. Sinon du haut, la tyrannie et l’oppression tombent sur la masse ; de la masse contre les riches s’élèvent la haine et la rébellion. Les deux classes de l’humanité se trouvent dans une opposition morale et un désaccord confus. Peu à peu elles engendrent une confrontation sous forme du travail et du capital, comme ce fut le cas en Russie...

O gens de noblesse et de bonne conscience ! O gens de générosité et de charité !

Si les charités ne sont pas au nom de la zakat, il y aura trois inconvénients. Parfois elles  disparaissent sans aucune utilité. Parce que comme tu ne donnes pas au nom de Dieu, tu lui imposes une reconnaissance spirituelle ; tu laisses le pauvre misérable sous le joug de la reconnaissance. En plus, tu seras privé de ses prières acceptées par Dieu. En réalité bien que tu sois un agent distributeur de l’Être Absolu pour distribuer ses biens à ses serviteurs; en te croyant le propriétaire de ces biens, tu commets un acte d’ingratitude. Si tu donnes au nom de la zakat, ainsi  comme tu  donnes au nom de l’Être Absolu, tu montres une reconnaissance de ses bienfaits. Cette personne nécessiteuse aussi, comme elle ne sera pas obligée de t’aduler, sa dignité ne sera pas atteinte et sa prière pour toi sera acceptée.

Oui,combien est grande la différence entre celui qui donne la zakat ou plus sous forme d’aumône et de charité et celui qui donne sous d’autres formes ne subissant que des inconvénients tels que l’ostentation, la célébrité, l’humiliation et le reproche ? Où est l’accomplissement de ces charités au nom de la zakat et des obligations pour bénéficier aussi bien de la récompense, la sincérité que de la prière acceptée?   

سُبْحَانَكَ لاَ عِلْمَ لَنَا اِلاَّ مَا عَلَّمْتَنَا اِنَّكَ اَنْتَ الْعَلِيمُ الْحَكِيمُ

اَللّٰهُمَّ صَلِّ وَ سَلِّمْ عَلَى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ الَّذِى قَالَ اَلْمُؤْمِنُ لِلْمُؤْمِنِ كَالْبُنْيَانِ الْمَرْصُوصِ يَشُدُّ بَعْضُهُ بَعْضًا وَ قَالَ اَلْقَنَاعَةُ كَنْزٌ لاَ يَفْنَى وَعَلَى آلِهِ وَصَحْبِهِ اَجْمَعِينَ آمِينَ وَالْحَمْدُ لِلّٰهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ
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