Première subtilité : De sa parfaite générosité et sa miséricorde et sa justice, l’Être Absolu a inclus une récompense immédiate dans les bonnes actions et une punition immédiate dans les mauvaises. Il a inclus dans les bonnes actions, les plaisirs spirituels qui rappellent la récompense de l’au-delà et dans les mauvaises qui font sentir le châtiment de l’au-delà.
Par exemple : Pour les gens de foi, parmi les croyants, l’amour est une belle récompense. Dans cette récompense-là, ont été inclus une saveur, un plaisir et une béatitude du cœur qui rappelleraient la récompense matérielle de l’au-delà. Si chacun s’adresse à son cœur, il sentira ce plaisir.
Par exemple, l’animosité et l’hostilité entre les croyants constituent un péché. Cela fait ressentir, dans ce péché-là, aux âmes nobles de conscience, une souffrance qui fera étouffer le cœur et l’âme par les soucis. En effet, j’ai eu moi-même l’expérience une centaine de fois que : Au moment de l’animosité contre un de mes frères croyants, je souffrais tellement de cette animosité que cela ne laissait aucun doute que c’était une punition immédiate qu’on me faisait subir contre ma mauvaise action.
Par exemple : C’est une bonne action, une bonté de respecter les personnes qui sont dignes du respect et d’avoir de la compassion et de rendre service à ceux qui sont dignes de la compassion et du service. Dans cette bonté il y a un tel plaisir et une telle joie de goûter par avance en sentant la récompense de l’au-delà qui mène plus loin ce respect et cette compassion au degré de sacrifier sa vie. Le plaisir et la récompense que la mère gagne par la tendresse qui vient de la compassion envers son enfant, peuvent aller jusqu’au degré de sacrifier sa vie pour cette compassion-là. Pour sauver son poussin, la poule qui attaque le lion est un exemple de cette vérité chez le peuple des animaux. Donc il y a une récompense immédiate dans la compassion et le respect. Comme les gens bienveillants et magnanimes les ressentent, ils prennent une attitude héroïque.
Aussi par exemple : Dans l’avidité et le gaspillage il y a une telle punition plaignante et inquiétante, spirituelle et affective qui rend l’homme idiot. Et dans l’envie et la jalousie, il y a une telle punition immédiate que l’envie brûle celui qui la pratique.
Aussi il y a une telle récompense dans la confiance en Dieu et dans la sobriété que cette rapide et plaisante récompense-là dissipe le malheur et la douleur liés à la pauvreté et au besoin.
Aussi par exemple : Dans l’arrogance et l’orgueil il y a une telle lourdeur que ; l’homme arrogant demande du respect à tout le monde ; et comme il est éconduit en raison de cette demande, il souffre sans cesse. Oui, le respect est donné, il ne doit pas être demandé.
Aussi par exemple : Dans la modestie et l’abandon d’égoïsme il y a une telle récompense plaisante qu’ils sauvent l’homme d’un poids lourd et d’un accueil froid.
Aussi par exemple : Dans la mauvaise intention et la mauvaise interprétation il y a une punition immédiate dans ce monde. Selon la règle « Men dakka dukka» (qui cherche trouve), celui qui a la mauvaise intention est exposé à la mauvaise intention. Les actes de ceux qui interprètent mal les actes de son frère seront interprétés mal dans un futur proche, il en souffrira. Ainsi de suite… Toute conduite bonne ou mauvaise doit être mesurée selon cette règle.
J’espère de la miséricorde Divine que les personnes qui auront pris plaisir au caractère miraculeux spirituel du Coran découlant de Risalé-i Nur à notre époque, sentiront ces plaisirs spirituels et si Dieu le permet, elles ne seront pas éprouvées par la conduite immorale.